RESPONSIVE part d’abord d’un constat : l’absence de réponses des institutions aux requêtes des citoyen.nes rend les processus de participation unilatéraux. Cela peut-être vécu comme un mépris des droits et une forme de violence institutionnelle. Il en résulte alors un déficit démocratique et un manque de confiance envers les institutions.

 

Les services sociaux sont eux aussi au coeur de la démocratie. En plus d’oeuvrer à l’inclusion et au bien-être des personnes, ils doivent garantir leurs droits fondamentaux, y compris le droit à la participation et aux décisions. Mais l'aide qu’ils apportent ne répond peut-être pas pleinement aux besoins complexes de ces personnes. Alors, leurs voix ne sont pas toujours entendues, menaçant leur inclusion ou leur autonomie.

 

RESPONSIVE cherche donc à examiner les dynamiques de participation dans le secteur du travail social, améliorer leur capacité de réponse afin d’accroître l’impact des voix citoyennes sur les approches, l’organisation et les pratiques des services sociaux dans le champ du handicap, de la santé mentale, de la protection de l’enfance et de la jeunesse à risque d’exclusion.